L'aventure, la première.

Natani fronça es sourcils, en plein conflit intérieur. Au bout de quelques secondes, il fit une petite moue déçue, puis se leva, s'occupa vaguement de ses cheveux et de sa barbe, fit ses adieux à Sitlya, et se força à descendre, devenant du coup de fort mauvaise humeur.

Natani : Salut.
Marden : Mal dormi, on dirait.
Gawel : C'n'est pas ce que j'ai pu entendre.
Marden : Ah ?
Gawe : Hm.
Natani : Pfff... Qu'est-ce qu'on fout ? J'ai faim.

Dvars : Que le tavernier se réveille j'pense.
Strundsvers : Si vous voulez on peut jouer à Toile, Mandibule, Carapace en attendant.
Dvars : Quoi?
Strundsvers : Toile mandibule carapce.
Dvars : Euh oui, mais qu'est-c'que ça veut dire?
Strundsvers : C'est un jeu de chez moi.
Dvars : Et on y joue comment?
Strundsvers : Et bien on dit "toile mandibule carapace" et on montre une toile, une mandibule ou sa carapace et... Euh... En ffait non, je n'ai rien dit.
Dvars : On attends toujours le tavernier en tous cas.
Bertrand : Quoi? On m'attends?

Natani : C'pas trop tôt ! Un café.
Marden : Tu pourrais être plus aimable...
Natani : On me tire de mon lit, dans lequel j'étais en présence d'une déesse qui sait très bien s'y prendre à son art, et tout ça pour aller risquer nos vies sans recevoir la rétribution qu'elles valent. Franchement, tu t'attends à me voir sauter de joie ?
Gawel : L'argument de l'amazone est indéniable.
Marden : Dans ce cas, impossible de trouver une bonne raison pour se lever.
Gawel : Malheureusement.
Natani : *râle*

Bertrand : *du haut des escaliers* Olah, moi aussi j'aimerais bien un café, vous savez. Qu'est-ce que je peux détester mon nom, parfois... *se laisse tomber en bas de l'escalier et ralentit sa chute sur la fin de celle-ci* Cependant, je peux aller vous chercher un tavernier, un vrai, qui vous donnera du café en ce matin ensoleillé!
Dvars : ...Ouais, merci.
Bertrand : Je m'en vais de ce pas alors! *cours vers la porte, l'ouvre et pars vers la maison d'en face*

Natani : J'aime pas qu'on me fasse poireauter.
Marden : Un peu de patience.
Gawel : *s'assied* J'sens qu'on est pas partis moi.

*Bertrand revient en courant*

Bertrand : Il arrive!
Dvars : Merci. ... Au fait, vous voulez v'nir avec nous hein?
Bertrand : Oui, c'est parfaitement exact.
Dvars : J'aimerais bien savoir ce que vous savez faire. On pourra s'entret'nir avec vous?
Bertrand : devant un bon petit-déjeuner, ça ira?
Dvars : Eh bien...

Natani : *bas* 'peux toujours espérer un p'tit déjeuner mangeable, dans c'trou.
Marden : *met une petite claque derrière la tête de Natani* Moi qui croyait qu'ici j'aurais plus à m'occuper de gamins. Heureusement que tu es là, je ne serais pas dépaysé.
Gawel : *ricanement*
Natani : T'es pas mon père !
Marden : Encore heureux.

Lux' et Xadae arrivèrent enfin. Le premier était tiré à quatre épingles alors que son maitre avait les cheveux en bataille, les habilles de la veille taché de sang par endroit, sentait le brulé à 3 kilomètres et bayait à s'en décrocher la macoire.

Xadae : Douze café et vite !
Lux' : Excusez le, il n'a pas beaucoup dormi.

Gawel : T'es pas le seul à avoir le réveil difficile on dirait.
Natani : Grmf. *fait la gueule* Fous-moi la paix.

Lux' se mit derrière Natani et le pris dans ses bras.

Lux' : Alors pourquoi tu es grognons ?
Xadae : On s'en fou je veux mon café !
Bertrand : Du calme ! Il arrive !

Natani : Manquait plus que ça.
Gawel : Tu dois être habitué maintenant.
Natani : *à Lux'* Il se passe qu'on me tire de force de mon lit, dans lequel il se passait des choses beaucoup plus intéressantes. *bas* J'ai même pas eu le temps de li dire au revoir...

Lux' *bas à Natani* : Mmh... Et elle est toujours la ? On peut y retourner non ?

Xadae bue cul-sec ses trois premières tasses de café.

Natani : *fixe un point devant lui, le visage rosissant* Heu, eh bien, je... p-peut-être que...
Marden : Ah non, vous n'allez pas remonter ! Nous avons plus important à faire !
Gawel : *allume un cigare* Ouais, même si ça a pas l'air de bouger. Je vois la déception dans ton regard.
Natani : N-non, non pas du tout.
Gawel : *ne dit rien, mais roule des yeux, avec un petit sourire en coin*

Lux' : Roh, bande de rabat-joies...
Xadae : Encore du café ! *Il venait le finir sa douzième tasses*
Lux' : T'es sur que ça ne suffit pas ?
Xadae : Non j'en veux plus !
Lux' : Mouais.... *bas au tavernier* Du décaféiné par contre.

Natani : *boit son café, en faisant tout ce qu'il peut pour avoir l'air très absorbé dans la contemplation du fond de sa tasse, les joues toujours colorées*
Marden : Bon, je suppose que nous pouvons commencer à envisager l'intégration de monsieur dans le groupe ?
Gawel : Comme t'y vas. On va causer un peu quoi.
Marden : C'est ce que je voulais dire.

Tout ceci alors qu'il entrait en catastrophe dans son auberge, le tavernier avait préparé du café vitesse grand V, commei il ne l'avait jamais fait auparavant.
Tavernier : Tout d'suite!
Bertrand : Qu'est-ce que vous proposez à manger?
Tavernier : Pour toi, des barreaux d'chaises!
Dvars : Si vous pouvez ram'ner quelqu'chose à manger pour toute la table...?
Tavernier : Avec le café du malade, ça roule!
Dvars : Alors, commençons?

*Chaque membre du groupe s'assit en face de Bertrand.*

Natani : *mord férocement dans un croissant, sans être critique*
Marden : *ignore les bruits de déchirement / mastication à côté de lui* Alors, qu'est-ce qui vous pousse à vouloir nous rejoindre ?

Bertrand : Est-ce que je dois rester poli?
Dvars : Disons qu'ouais.
Bertrand : Alors c'est très simple, il y a trois choses qui me font voler vers vous comme un brin d'herbe fraîchement coupée... Ce sont les villageois qui me détestent, le fait que rien de passionnant n'arrive jamais ici et ne me soit jamais arrivé et enfin, que je ne sais pas par où aller pour enfin me distraire de cette vie solitaire et soli... Enfin, répétitive, morne, sans imprévu quoi.
Dvars : Intéressant.
Strundsvers : Vous penssssez que ce que nous faisons peut être intéresssssant?
Bertrand : Toujors plus que de passer sa vie à demander à tous ceux qui passent par la taverne s'ils veulent jouer.

Marden : J'espère que vous ne comptez pas "jouer", avec nous...
Natani : Des maladies ?
Gawel : Et pourquoi t'as quitté ton précédent groupe ? Hein, POURQUOI ?
Marden : Du calme, nous voulons simplement voir si il sera bien à sa place avec nous. As-tu des capacités de combattant ?

Bertrand : Euh ne vous inquiétez pas, le jeu a beau être une passion, je choisis mes partenaires de jeu avec délicatesse. Chacun est libre de quitter la table et de laisser sa main quand il en a envie. Aucune maladie là-dedans!
Dvars : Sa main?!
Bertrand : Eh b-bien oui, enfin, ses cartes quoi!
Dvars : Ah, on, d'accord. Et à propos du combat, ce s'rait intéressant aussi d'savoir ce que vous savez faire. MerciMarden pour cette question.
Bertrand : Euh eh bien, je me bats au corps à corps à mains nues, quand je suis forcé de me battre.
Dvars : Art martial?
Bertrand : J'ai appris chez les moines d'une des îles Agrumes. C'est un mélange tonique qui rend les coups à la fois grâcieux, et puissants. Enfin, je pourrais vous parler de ça longtemps, mais je vais résumer cela en disant que je mélange la force brute et une poussée magique. Le vieil homme m'a appris ça parce qu'il avait perdu contre moi. *rire clair qui semble dire qu'il trouve la situation ironique*
Dvars : Bien... D'autres questions?

Natani : Pourquoi j'ai l'impression qu'il raconte des trucs sans logique ?
Gawel : C'est un peu confus, par moments.
Marden : Nous verrons bien ce que vous savez faire. Quelqu'un a encore une question ?
Gawel : Moi j'attends de voir en situation. Sinon, pas de problème.
Natani : Ouais, ça m'va...

Aspa' : Aucune objection également. *Parle pour la première fois depuis un moment, puis se lève et quitte l'auberge, sac sur l'épaule.*

Lux' : J'aimerai bien le voir en pleine action avant de me prononcer.
Xadae : Je ne vois pas trop pourquoi on devrait se coltiner quelqu'un de plus mais vue que vous avez l'air d'accord...

Natani : Ouais, ça va encore finir comme ces histoires de groupes d'aventuriers qui se retrouvent à vingt, et qui arrivent pas à rentrer dans leur foutue mine.
Marden : Je crois que le problème du nombre n'est pas quelque chose de dramatique pour l'instant.
Gawel : Au moins, on peut se permettre des pertes.