L'aventure, la première.

Natani : Héé ! Lâche-moi toi ! Et puis laisses tes mains là où j'peux les voir !
Marden : Ne fais pas ta mauvaise tête, il faut qu'on avance.
Natani : Mais c'est lui, y me harcèle !
Marden : Vous règlerez vos problèmes quand on aura trouvé la solution pour ça. C'est autrement plus sérieux, allez, dépêches toi ! *avance vers la salle, poussant légèrement Natani, qui continue à râler*

Entré dans la pièce étrangement blanche, Lux' eut le temps de comprendre l'inversion de gravité avant de se voir projeté par cet effet physique très connu, vers le sol qui était en réalité au plafond... Bon, en fait pour être plus clair: Lux' marchait sur un sol qui était le plafond de la pièce. Alors il est tombé, vers le sol qui était pour lui le plafond puisqu'il marchait sur ce qu'il pensait être le sol. Mais s'il avait un seul doute, il pouvait regarder le lustre qui passait devant lui, accroché à la chaîne sus-décrite et qui pendait donc du plafond qui était le sol pour Lux. ça va mieux? Non? Bah...

Natani, entraîné par Lux, se vit également précipité dans le gouffre-à-l'envers.

Natani : WOHBORDEL
Marden : Qu'est-ce qui se passe là dedans ?
Natani : Non, n'entrez paaaas !
Marden : Na... Ben ? Ils sont où ?

Marden s'approcha de la porte, regardant le "plafond".

Marden : Ils sont, euh... tombés ?

Lux' déploya ses ailes pour se rapprocher de la porte d'où il venait juste de tomber.

Lux' : Venez c'est amusant ici tout est à l’envers.

Lux' tenait Natani contre lui. Trop près. Celui-ci aurait bien râlé, mais il était néanmoins reconnaissant.

Marden : Comment ça, à l'envers ? *regarde en l'air*

Le plafond ressemblait à un plancher, sur lequel étaient comme fixés un piano, une table, une chaise, un pot de fleurs sur la table. Tout e beau monde était à l'envers, mais rien ne bougeait.

Marden : Hum.
Natani : JE VEUX SORTIR D'ICI.

À l'autre bout du couloir, quelque chose toqua à la porte qu'ils avaient laissé fermée derrière eux.

Aspasie s'était penchée par l'ouverture de la porte, étudiant curieusement la phénomène d'inversement de l'attraction dans cette pièce, observant ses compagnons "tomber" et évoluer dans cet étrange environnement. Elle y lança même un caillou pour voir ce que ça donnait, remarquant qu'il heurtait d'abord le sol véritable avant de plonger jusqu'au plafond où il fit deux rebonds puis s'immobilisa.
Elle se gratta la nuque, perplexe, lorsque les coups retentirent contre la porte.

Aspa' : Qu'est-ce que c'est encore...

Elle se redressa et s'approcha prudemment de la porte, une main dans son dos et légèrement auréolée de magie au cas où il faudrait riposter, tandis que l'autre glissa sur la poignée et la tourna pour faire pivoter le battant de bois sur ses gonds.

Elle était encore à une distance plutôt respectable de la porte quand d'autres coups retentirent dans le calme du couloir et 'effervescence de son autre extrémité.

Strun' : J'ai un très mauvais pressssentiment.

Marden : Peut-être que vous ne devriez pas retourner en arrière. C'est un.. jeu, après tout, il est possible qu'il joue avec nos nerfs... On pourrait essayer de voir ce qu'il y a derrière les deux autres portes ?
Natani : FAITES MOI DESCENDRE.

Marden se dirigea vers une deuxième porte, et l'ouvrit prudemment, n'avançant pas dans la pièce.

( Marden², portier officiel )

On entendit un raclement contre le bois alors qu'il ouvrait la porte. Une échelle vint ensuite se cogner contre le l'embouchure, avec dessus, un petit homme habillé de manière trop colorée pour le bon goût, affublé de membres grotesques dont certains avaient même l'air inutiles, de bêtes protubérances. Sa grosse tête boursoufflée était sertie de trois paires d'yeux et d'une bouche à la verticale, qui apparemment contenait son nez. Aucune dent ne semblait présente dans la bouche du... machin.

Machin : Aaaaah! Qu'est-che que vous javez 'ait à ma bibliothèque?!
Strundsvers : *de sa voix aigüe* C'est à-dire que...

La porte au bout du couloir commençait à casser sous des coups de plus en plus forts.

Marden : Kececé.
Natani : Bordel de merde, faites un choix, vite !

Aspasie s'écarta vivement de la porte qu'elle avait approché et qui menaçait maintenant de céder et prit la décision de colmater le pan de bois. Une espèce de matière violette vint se former sur l’entièreté de la porte, semblant gluante et s'accrochant également à la chambranle de l'entrée. La matière durcit après quelques secondes, formant une espèce couche qui protégeait le bois.
L'Elfe recula.

Aspa' : Je sais pas si ça va tenir longtemps... Je l'espère.

Elle invoqua ensuite une corde pour aider Natani a ressortir de l'étrange pièce à la gravité détraquée.

Aspa' : Fais gaffe, le changement soudain de gravité risque peut-être de ne pas être agréable. *Jette un coup d’œil derrière elle à la porte qu'elle vient de "bloquer", pas rassurée.*

Natani : Aaaaarh ! *attrape la corde et rejoint le sol le plus vite possible*
Marden : Excusez-moi monsieur, vous sauriez comment on peut s'y prendre pour trouver la sortie ?

Natani s'affala sur le sol, surpris par la gravité, poussa un nouveau juron de frustration, avant d'apercevoir le machin édenté, et de presque tomber dans les pommes, mais il finit quand même par se relever, se dirigeant vers la dernière porte, et l'ouvrant sèchement.

Machin : J'reviens, dit le machin d'un ton lent et morne. J'vais chercher une carte.

La dernière porte s'ouvrait sur un abîme noir goudronneux. Bien que l'on ne pouvait pas voir à l'intérieur, on avait l'impression de distinguer l'air sous une autre forme. Puavait-on y passer librement? Certainement, mais cet air avait l'air visqueux, poisseux... Bref : dérangeant.

Aspa' s'approcha de la dernière porte et du truc visqueux, invoqua un bâton et sans plus de cérémonie le tendit par l'entrée pour voir ce qu'il allait se passer.

Le bâton sembla devenir plus léger, comme si la gravité de la pièce était moins dense.

Lux' : Alors on peut y aller ? Il est encore en bon état le bâton ?

Avant d'attendre la réponse Lux' se précipita dans... le truc visqueux, noir, et sans doute profond.

Natani : Hééé !

Natani fut entraîné par Lux' dans le truc, avec un GLORP de mauvais augure.

Marden : Je crois qu'on ne va pas avoir le choix.

Aspa' : *Regarde le bâton, intact.* C'est pas parce que le bois n'a rien, que les corps humains n'auront rien non plus... M'aventurer dans une matière totalement inconnue, qui l'eut crût? *Dit elle avant de glisser à la suite de Natani dans la... pièce.*

Marden : Le temps presse. Nous n'avons plus le choix.

Il entre alors à la suite d'Aspa', vaillamment.

Ils entrèrent alors dans la pièce sombre. Une chance pour eux : la porte à l'autre bout du couloir céda, bien que la barrière d'Aspasie tint encore. Ils ne se feraient pas suivre tout de suite, aucune trace d'eux n'était visible dans le couloir.

Par contre, ils venaient d'entrer dans quelque chose de totalement inconnu. Une lumière sombre éclairait l'endroit. En fait, ce n'était même pas réellement de la lumière. C'était plus comme une absence de lumière dans laquelle l'on pouvait discerner des formes. En fait, pas vraiment des formes, mais des contours. Uniquement des contours. Comme si tout était parfaitement plat. La lumière ne leur donnait pas plus, comme si on pouvait juste discerner, dans cette espèce de morceau de dimension.
Comme si...
Comme si.
En fait.
En fait... En fait il n'y a rien de réellement descriptible pour un humain doté de perceptions normales.
Des bruits? Peut-être? Ou pas vraiment, mais la certitude qu'ils existent et qu'ils se produisent, les entendant sans vraiment les percevoir.
Des couleurs? Certainement, mais pas pour nous.
Des formes? Non.
Des odeurs? Le renfermé. Très fort.
L'incompréhension total d'une impression de flotter tout en touchant des parois et de percevoir à moitié, comme sur le lit de la mort alors que toute vie nous quitte et que nos sens s'amenuisent tellement qu'ils n'existent plus totalement. Un noir complet mais pas parfait... Et surtout des ombres qui rôdent...
Descendez, c'est le seul chemin.
Voilà ce que l'on comprend du mélange indistinct de nos perceptions.

Natani semblait furieux. Pourquoi, comment, en avait-il simplement marre de tout ce bordel ? Oui, il y avait fort à parier là-dessus. En tout cas même avec ces perceptions bizarres des choses, il était plus que probable qu'il était en train d'essayer de frapper la chose invisible qui se jouait de lui. Marden, quant à lui, cherchait une sortie des yeux, malgré que sons sens commun lui dicte d'aller toujours vers le bas. Après tout, le bas n'est jamais vraiment associé à de bonnes choses, n'est-ce pas ? En tout cas quelque chose semblait les pousser à descendre vers l'inconnu. Que pouvaient-ils bien faire d'autre ? Marden s'attachait à garder son calme.

Aspasie se tournait sur elle-même, du moins lui semblait-il, en appelant les autres, les oreilles le plus attentives possible sans pour autant entendre quoi que se soit. Elle arrêta de crier après quelques secondes et s'immobilisa pour "sentir" son environnement.
Quelque chose semblait s'amuser à ses dépends, lui tournant autour. Et quelque chose d'autre, son instinct?, la poussait à descendre, à continuer vers le bas. Mais où était le bas maintenant qu'elle avait tourné des dizaines de fois sur place? Qu'importe, il lui sembla qu'elle mit un pied devant l'autre et avançait, dans ce qu'elle pensait être un escalier, sentant une légère dénivellation lui indiquant qu'elle descendait bien.

Les aventuriers avancèrent de la manière qui leur semblait la plus logique, dans une dimension qu'ils ne connaissaient pas ou peu, marchant d'un pas peu assuré mais toujours pressant, au vu de la menace qui planait autour d'eux. Quelques fois, l'on pouvait apercevoir une silhouette qui avait tout sauf forme humaine et des paires de ce qui devait être des yeux lumineux les fixer, mais ils ne s'arrêtèrent pas et même alors qu'ils avaient l'impression de s'enfoncer ou de tomber parfois, ils sortirent de cette dimension malheureuse et incompréhensible en débouchant sur un balcon.
Devant eux, en contrebas, des jardins à la française d'une beauté extraordinaire et aux senteurs fabuleuses.
Derrière eux, un tableau d'un homme aux cheveux noirs qui rappelait l'enfant, à la différence que celui-ci était vieillissant et avait un air sévère.
Devant eux, en surplomb, le corps de l'enfant, géant dominant ce qui devait être un manoir dans lequel ils se trouvaient. Son cou était allongé et se perdait derrière les tuiles du toit.
Mais la tête surgit de sous le balcon dans un fracas de verre et un rire strident précéda la remarque victorieuse "Je vous ai trouvés!" La tête de l'enfant se prépara à charger quand le tableau aspira le groupe, qui atterrit dans une salle aux murs de pierre caverneux noirs, faiblement éclairés et circulaire d'où partait un escalier droit montant vers une porte aussi noire que l'ébène mais manifestement pas faite de bois.
La porte s'ouvrit à la volée et Dvars apparut derrière les battants, tombant comme un sac à patates sur le sol, devant l'escalier.

Dvars : Je.... Suis vivant. Mais lui.... C't'un malade...

Dit-il avant de sombrer dans un coma.

Il est probable qu'après une scène comme ça, une personne normale soit sous le choc. Marden était donc en train de se remettre de ses émotions, respirant avec difficulté, tandis que Natani enrageait déjà contre toutes ces conneries.

Natani : J'en peux plus de tout ce bordel ! Est-ce que au final on va pouvoir sortir d'ici et continuer sur notre lancée INITIALE, bordel ?! Arrh. *fais comme s'il allait s'arracher des cheveux, puis avise l'escalier et la porte* En tout cas ce taré s'amuse bien avec nous, il nous fait vraiment faire ce qu'il veut. POURQUOI ON PEUT PAS JUSTE LUI METTRE UN POING DANS LA GUEULE ?! Parce que ça marche bien, avec les gens normaux...
Marden : Huff... Dvars ? Et vivant ?! Peut-être que Xadae est vivant aussi.
Natani : *grogne* Comme si on avait pas vu que c'est un malade...