Premier opus : Le Marteau, les Fils et la Reine

Vanyel : L’attaque est récente, je pense pas que d'autres soient au courant.
Zan : Le vrai truc bizarre, c'est comment cinq ou six bandits auraient pu déjà détruire tout un village, et surtout EMMENER tous ces gens.
Vanyel : Ouais. Et puis de quoi ils parlaient ? On a toujours pas retrouvé nos cibles, pendant ce temps...

Sav' : *S’assoit sur un tabouret.* J'ai bien peur qu'on ne retrouve jamais vos gardes. Mais je suis curieuse, et je me demande qui sont ces personnes vides qu'ils évoquaient.

Vanyel : Vraiment, je ne vois pas de quoi il peut s'agir. Des "hommes vides", ça peut vouloir dire plusieurs choses. Mais rien de logique en tout cas. *se sert une bière qui traînait sur le bar*
Zan : Je sais pas si on peut les croire, ils étaient tous siphonnés...
Vanyel : Ils ont quand même tous dit la même chose. Je pense qu'on y réfléchira mieux demain matin.

(vous voulez passer la nuit, ou profiter du temps de calme pour faire des interactions en particulier ?)

(Beuh moi je suis les autres, j'pas d'avis.)

( wow, si c'est comme ça tout du long, on va s'amuser ! x) )

(Nan c'est surtout que pour moi, a priori je n'ai rien a faire cette nuit ^^. Après si un personnage vient me voir pendant la nuit, je répondrais, bien sur x))

Vanyel : Tiens d'ailleurs, on se connaît pas vraiment à part pour nos prénoms... Puisqu'on risque de faire un bout de chemin ensemble -avec les choses bizarres qui se passent en plus-, on pourrait apprendre à se connaître un peu plus.
Zan : *se servant à la suite de Vanyel* Dis-donc beau prince, calmes-toi un peu, on dirait que tu leur fais un numéro de drague là... Je ne t'intéresse plus ? *s'appuie lascivement sur le comptoir et sourit d'un air salace à Vanyel*
Vanyel : Tiens Zan, ça faisait longtemps, où étais-tu passé ? Tu m'as presque manqué.
Zan : Haha je sais mon chou. *prend une gorgée* Non mais c'est vrai qu'on peut pas continuer cette belle aventure en restant si... inconnus, les uns envers les autres.

Reken : Ahem... Euh moi je suis un... bâtisseur, créateur, monsieur qui fait des trucs avec ses doigts, appelez-moi comme vous voulez, tant qu'on comprend que j'invente des machines ou des meubles, et parfois des maisons.
*sourir*

(Pour info, la gueule de mon perso:

Spoiler:

)

Zrakhen : Moi je me balade un peu partout en louant mes services en tant que mercenaire pour vivre.

Vanyel : Voilà qui peut toujours être utile, pour se débrouiller.
Zan : Alors comme ça il fait des trucs avec ses doigts ? *trace des cercles sur le comptoir du bout de l'index*
Vanyel : Tu vas pas forcer tout le monde à surveiller son vocabulaire. *se tourne vers les autres membres du groupe* Pour ceux qui le savaient pas -ou qui avaient oublié ?-, moi c'est Vanyel, Vanyel Andromal si vous voulez tout savoir. Je suis pas "garde" officiellement, c'est qu'une milice. En temps normal je suis plus.. un genre de chasseur de primes.
Zan : Je vous dirais bien qu'on l'appelle "Tir rapide", mais ça peut prêter à confusion...
Vanyel : *se tourne vers Zrakhen* Ouais, mais globalement, t'es qui ? Enfin si c'est pas trop indiscret.

Sav' : Pour ma part, je m'appelle Savid Valzeling et j'ai été plus ou moins forcée de quitter ma famille et l'endroit ou je vivais. Du coup depuis je me balade de village en village, explorant notre monde au gré des caravanes, me rendant utile lorsque je le peux : je m'interesse a ce qui se rapproche de près ou de loin au combat, alors quand j'étais plus jeune mon arrière grand-père m'as appris a me défendre et a me battre. J'ai même eu l'opportunité de manier un peu de magie de combat, mais mon départ forcé de chez moi m'as coupé de ces techniques.

Zrakhen : Je suis Zrakhen Xanthis, et j'ai quitter ma famille pour voyager, c'est tout ce qu'il y a à savoir sur moi.

Reken : Ah, bah moi je viens d'une grande cité naine, vous savez un truc sous la terre. Et puis un jour on est partis avec mes parents, et y sont morts et moi j'ai fait ma maison. Et c'est à peu près tout. Ah, j'm'appelle Reken aussi! ça vous intéresse de savoir où est la cité? Et où y sont vos villages? Oh! Mon père m'a appris l'ingénierie naine. Enfin, j'ai les bases théoriques, et aussi y m'a appris à me servir d'une arbalète. Enfin, des trucs pas toujous très intéressant. Mais moi j'aimerais bien faire des trucs de nain, avec des machines.

Vanyel : Euh, bon d'accord j'insiste pas.
Zan : Tu t'es fait jeter.
Vanyel : Ramènes-donc pas tout à toi. Et puis présente toi, comme tout le monde.
Zan : Bah, moi c'est Zan, quoi, *prend un ton sophistiqué, du genre "je prends une rondelle de citron bio avec mon Earl Grey*je suis aussi habitant de Salton'had depuis longtemps, où j'ai connu notre mystérieux ami, avec qui j'ai pu disputer pas mal de parties de cartes. Entre autres. *discret coup de coude à Vanyel, qui râle* Mon père, un vulgaire fouille-poches -mais non dénué de chââme- haut-elfe aurait réussi à bonimenter une honnête femme trop confiante, et me voilà. Un pur sang haut-elfe comme on en admire plus de nos jours, vous pouvez toucher.
Vanyel : Je préfère quand tu bois, au moins tu causes pas...

Zrakhen : Bien et maintenant qu'allons nous faire ? Et Zan je suis aussi un haut-elfe de sang pur comme tu le dits.

Zan : Mais je savais qu'on allait bien s'entendre... Tu verras, j'ai d'autres bons côtés. *vide son verre*
Vanyel : *ricane* Faites quand même attention avec Zan, on sait pas où ça a traîné.
Zan : Héé !
Vanyel : Bah voilà. Maintenant on voit un peu plus à qui on a affaire, hein. On devrait trouver un coin où dormir. Je vous conseille de pas vous éparpiller, on sait jamais.

Il devait être approximativement trois heures du matin.

Zan : En fait, y a pas à chercher loin, y a tout ce qui faut dans cette taverne. Il suffit de se trouver un peu de quoi se couvrir. Même à la saison chaude, la nuit ça craint par ici.
Vanyel : C'est une idée envisageable. Il faudra qu'on parte vite demain, avant que les cadavres attirent des vermines. Et des grosses vermines.
Zan : Et pour aller où ? On peut pas crapahuter dans la zone désolée sans savoir où on va. Même si pour l'instant on a eu de la chance.
Vanyel : On va retourner à Salton'had, il faut qu'ils soient prévenus de... l'éradication de Nihor. Quelqu'un doit s'en charger, et c'est pas notre mission.
Zan : T'es au courant que Divor veut pas voir ton ombre avant que tu saches ce qu'il s'est passé ?
Vanyel : Ouais ben on risque pas de progresser en restant ici.

Zrakhen : On devrais essayer de capturer un des esclavagiste pour l'interroger sur ce qui c'est passé ici, il aura surement des informations importantes.

Vanyel : Les esclavagistes... Ils étaient une poignée, à leur camp, et ils sont pas sortis vivants du baraquement des "esclaves". Ils devaient sûrement penser que des villageois terrorisés se feraient facilement emmener. Ce qu'il s'est passé, d'ailleurs. Mais comme ils étaient pas attachés, c'est peut-être pas la première fois qu'ils étaient dangereux. Je sais pas dans quel état est le camp actuellement, mais ces types n'avaient pas grand chose d'humain...
Zan : Et t'en penses quoi ?
Vanyel : Je pense que les esclavagistes n'ont pas pu attaquer ce village. Au maximum, ils devaient être cinq ou six. Nihor, comme Salton'had était doté d'une milice active de jour comme de nuit. Et puis ces bandits n'avaient même pas d'armes à feu, comment tu expliques les traces de laser ? Je pense qu'ils sont arrivés dans les "ruines" du village après l'attaque qui a fait ça, et qu'ils ont juste eu à ramasser les survivants. À qui il est manifestement arrivé quelque chose...
Zan : ... Toi aussi, tu causes pas mal quand tu t'y mets.

Il acheva de vider sa bouteille puis la posa sur le bar, puis lança un regard perçant à ses compagnons, attendant de savoir quel était leur avis sur la question.

Sav' : Si la disparition de vos miliciens et ce village ruiné ont un lien, votre embaucheur va demander des détails qu'on a pas encore. Et quand bien même si tout est dénué de lien, on ne peut décemment pas rentrer en faisant genre «on est passés par la, y avait plus personne ormi des fous et on est rentrés comme des blaireaux sans trop chercher!». Je ne sais pas pour vous mais maintenant que j'ai vu ceci, je vais pas avoir la conscience très tranquille, surtout si on retourne a Salton'Had comme ça.

Reken : Euh, moi en tous cas, je ne veux pas traîner ici, avec les corps qui pourrissent, et puis on peut bien aller voir d'autres villages, mais je crois que ça changera rien. Autant aller décrire ce qu'on a vu à Salton'Had, des groupes de recherche et des défennses seront levées et ce sera mieux comme ça.Enfin... Je pense.

Zrakhen : Où alors on prend ceux qui on fait ça au piège. Je m'explique on allume un feu dans le village, les lumières, et on fait tout ceux qu'il faut pour que le village est l'air habiter, ainsi ils croiront qu'ils n'ont pas eu tout le monde et reviendrons peut être pour finir le boulo et nous serons la pour les réceptionner. Avec une bonne préparation ils tomberont dans le panneau.

Vanyel : Seulement voilà, Nihor avait quasiment l'ampleur de Salton'had, donc tous les habitants savaient à peu près comment se défendre. Que des petits camps ou des maisons isolées soient rasés par des bandits, ça arrive de temps en temps, mais le second village le plus important de la zone...
Zan : Sûr que... ça doit pas être des péquenauds qui ont dessoudé tout le monde comme ça. Je pense pas qu'on ait beaucoup de chances. Traîner dans le secteur c'est le meilleur moyen de se faire griller nous aussi.
Vanyel : Alors bon, moi je veux bien crapahuter dans la nature, mais on doit y retourner, ne serait-ce que pour les prévenir qu'il faut qu'ils augmentent les effectifs des gardes. Il doit en rester quatre ou cinq en faction, ça ne suffira largement pas, vu ce qu'ils ont fait ici. C'est déjà pas la joie tous les jours, on a pas besoin de trouver le seul "havre de paix" du coin détruit à son tour d'ici peu de temps. Maintenant, si vous pensez que c'est une mauvaise idée, libre à vous. *se ressert*
Zan : Roh, tu vas pas bouder, elle proposait juste quelque chose... *regard faussement réprobateur à Savid* Vous l'avez vexé ! *prend Vanyel dans ses bras, et lui lance un sourire charmeur* T'as besoin de réconfort ?
Vanyel : Oui, mais je l'ai trouvé dans ma bouteille, va jouer dans le silo, avec les cadavres.
Zan : J'ai ma dignité, les cadavres c'est pas mon genre. *moue pleine de dignité, genre "peuh, nous ne sommes pas du même moonde"*

Sav' : *Sourit a Zan avant de reprendre un air sérieux.* Je ne faisais que proposer, après tout on ne trouvera peut-être rien de plus qu'une arme de décoration et des traces de brûlures dans une cave... Cependant si nous rentrons au village et décidons de leur faire augmenter les effectifs de surveillance, nous pourrons peut-être les aider en patrouillant avec eux, si ils sont trop peu pour assurer ce rôle.

Vanyel : Éventuellement, on pourrait rentrer, les prévenir -faudrait ramener une preuve, pour qu'ils nous croient, pas qu'on ait de mauvaises surprises-, et après repartir de notre côté. Mais comme je l'ai dit avant... On sait pas vraiment où on va. Des villages, y en a plus dans cette zone. Que des petits camps. Et puis, même si on les trouve dans le même état, qu'est-ce qu'on fera ?